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La Francophonie

88 états ou gouvernements potentiels

Alors que buildingSMART international compte 24 chapitres représentant 26 pays, la Francophonie compte 54 membres, 7 membres associés et 27 observateurs. Ce sont 300 millions de personnes répartis sur les cinq continents.
La Francophonie a notamment pour missions de : 
> Promouvoir la langue française et la diversité culturelle
> Développer la coopération économique au service du développement durable.

Pays francophones du FFoB et BIM

En France. Le BIM n’est pas obligatoire. Plusieurs ministères (Logement, Transports, Transition écologique) ont mis en place un « Plan » depuis 2015 (d’abord sous le nom de PTNB puis de Plan BIM) pour généraliser les usages numériques. Le Conseil national de l’innovation au travers d’un comité stratégique de filière essaie également d’inciter à cette transformation par l’intermédiaire des dictionnaires de données. Aujourd’hui le ministère des Finances s’intéresse au sujet voyant dans le numérique un levier important de productivité pour les petites entreprises mais aussi pour les services de l’Etat, en plus d’un moyen pour répondre à la crise énergétique et environnementale. bSFrance en tant qu’association interprofessionnelle joue depuis sa création un rôle d’intérêt général pour accompagner la filière dans cette transformation par la promotion du BIM au service de tous car ouvert. Le projet national MINnD dédié aux Infrastructures complète cette action depuis 2014. Les actions de bSFrance se sont développées récemment autour de la sémantique (par la création d’une application semantics4BIM opensource et openBIM) mais aussi de la montée en compétences avec un label formation pour compléter le dispositif de certification internationale.

Au Luxembourg. Le CRTI-B (Centre de Ressources des Technologies et de l’Innovation pour le Bâtiment) est un GIE (Groupement d’intérêt économique pour le bâtiment) qui est l’unique plateforme au Luxembourg intégrant un représentant des 3 groupes d’acteurs de la construction, à savoir les Maîtres d’Ouvrage, les architectes et ingénieurs conseils et les entreprises de constructions. Il s’agit d’une plateforme neutre et ouverte pour tous les intervenants de l’acte de construire.
Membres fondateurs. L’État du Grand-Duché de Luxembourg pour lequel agissent le Ministère ayant les Travaux publics dans ses attributions ; I’Administration des bâtiments publics ; l’Administration des ponts et chaussées ; la Chambre des Métiers ; I’Ordre des Architectes et des Ingénieurs-Conseils ; la Fédération des Artisans ; le Groupement des Entrepreneurs du Bâtiment et des Travaux Publics.
L’objectif du CRTI-B est de concevoir et de réaliser un système de communication et d’information pour tous les intervenants de l’acte de construire. Les travaux sont principalement orientés sur la standardisation qui est une manière d’améliorer la productivité, la qualité et la compétitivité des acteurs de la construction. Les travaux sont développés par des groupes de travail dont un représentant de chaque groupe d’acteur de la construction est présent. Les publications sont validées au consensus de manière à ce que les standards soient équitables entre acteurs et qu’ils soient acceptés et utilisés par tout le secteur.
Le CRTI-B a lancé en 2015 les premières démarches pour le développement et l’implémentation d’une stratégie nationale pour le « Building Information Modeling ». Les groupes de travail BIM au Luxembourg sont sous le pilotage du CRTI-B, qui – en tant que plateforme neutre de la construction au Luxembourg – a regroupé une table d’experts composée d’acteurs différents de la construction : maîtres d’ouvrage, architectes, ingénieurs-conseils, entrepreneurs, artisans, chercheurs scientifiques et project managers. Au vu du grand intérêt envers le sujet, et compte tenu des différents acteurs économiques impliqués, différents « sous-groupes de travail » ont été créés pour organiser les travaux de développement de manière plus efficiente. Tous les sous-groupes reportent directement au groupe de travail principal.

En Suisse. Les projets menés par bS Switzerland au sein de Batir digital Suisse visent à établir les meilleurs pratiques à moyen terme et constituent ainsi une base pour la transformation numérique de l’industrie suisse de la construction et de l’immobilier. Le programme de certification de buildingSMART International aide les prestataires de formation à fournir un contenu de formation openBIM normalisé et reconnu à l’échelle internationale. En dialogue avec l’ensemble de la chaîne de valeur, la gestion des cas d’utilisation crée une compréhension uniforme des cas d’utilisation numériques dans les projets BIM. Une action qui soutient la politique gouvernementale suisse : à découvrir ici.